Aujourd’hui, c’est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.
C’est une journée pour commémorer les meurtres de 14 femmes à Polytechnique Montréal, qui ont été tuées en raison de leur sexe.
Faits:
- La Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes a été créée au Canada en 1991 pour honorer les 14 femmes assassinées en 1989.
- 14 femmes sont mortes et 14 autres ont été blessées au nom de la « lutte contre le féminisme ».
- Bien que la violence touche les personnes de tous genres, âges, religions, cultures, ethnies et milieux socio-économiques, les populations les plus exposées à la violence fondée sur le genre comprennent les femmes, les jeunes femmes et les filles, les peuples autochtones, les personnes 2SLGBTQ+ et les personnes de diverses identités de genre, les femmes vivant dans les communautés du Nord, rurales et éloignées, ainsi que chez les femmes handicapées.
- Au Canada, les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être victimes de violence conjugale. Selon les données recueillies en 2018, 44 % des femmes ont déclaré avoir subi une forme de violence conjugale au cours de leur vie.
- Les Canadiens sont encouragés à observer une minute de silence le 6 décembre et à porter un ruban blanc en signe d’engagement à mettre fin à la violence faite aux femmes.
- Le 6 décembre symbolise la prise de conscience et le changement contre la violence dont sont victimes les femmes du monde entier.
Nous nous souvenons:
Geneviève Bergeron
Hélène Colgan
Nathalie Croteau
Barbara Daigneault
Anne-Marie Édouard
Maud Haviernick
Maryse Laganière
Maryse Leclair
Anne-Marie Lemay
Sonia Pelletier
Michèle Richard
Annie St-Arneault
Annie Turcotte
Barbara Klucznik-Widajewicz
Ressources:
Government of Canada – The National Day of Remembrance and Action on Violence Against Women
Government of Canada – What is Gender Based Violence?
Government of Canada – Key Statistics on Gender-Based Violence
Aujourd’hui, nous déplorons les pertes de vies humaines dues au fémicide. Pour parvenir à un monde sans violence sexiste, chacun doit s’informer sur la violence sexiste, centrer la voix des survivants et s’exprimer contre les comportements violents